http://https://youtu.be/OynXuyaMXbk
Vous pouvez également télécharger ce livre
https://www.fichier-pdf.fr/2016/02/18/les-remedes-tome-1-la-roqya-par-l-energie-cours/
Le Coran n’enseigne-t-il pas que « Les biens et les fils sont
la parure [éphémère] de la Vie Immédiate » (XVIII, 46) ?
Pourtant beaucoup de musulmans et de musulmanes
n’entretiennent pas cette idée.
La société pratique l’amalgame entre la femme, le mariage
et la maternité, de sorte qu’il est inconcevable d’imaginer
une femme sans qu’elle soit épouse et mère. C’est sa
destinée, pourrait-on croire et la femme se laisse faire docile
ment car elle a fini par croire que tel est son destin.
Dès l’adolescence, les filles jouent aux mamans et inventent
même des noms qu’elles pourraient donner à leurs enfants!!
Beaucoup ont peur que si elles sont incaparables de
donner des enfants à leurs maris, surtout des bébés mâles,
leurs belle-mères pourraient leur mettre à la porte!
En ce qui concerne l’homme, la situation est tout
à fait différente. C’est un être social en premier lieu ; alors
que la femme est avant tout un être biologique.
La femme musulmane [vivant dans les pays majoritairement
musulmans, est désignée par le nom de son
fils aîné, « Mère d’un Tel ». Quel que soit son statut
social, la femme arabo-musulmane tire sa principale
richesse et son identité de sa progéniture.
Afin de ne pas l’humilier, la femme stérile ou
celle qui n’a pas encore eu d’enfant est surnommée « Umm
al-ghâyib », littéralement (mère de l’absent), autrement dit
de l’enfant qu’elle aurait pu ou dû avoir. À l’inverse, les
petites filles et les nouvelles mariées reçoivent le surnom de
« Umm al-banîn » (mère de [nombreux] enfants), censé
leur porter bonheur. Ainsi la société occidentale confirme-t-
elle le rôle de l’épouse-femme, alors que les sociétés
orientales consacrent celui de l’épouse-mère. Voilà
pourquoi la femme musulmane est plus attentive à sa
progéniture qu’à sa féminité. C’est pourquoi aussi elle est
souvent traitée avec autant d’égards et de respect en tant
que mère et, parfois, bafouée et malmenée en tant qu’épouse.
Hélas, dès leurs plus jeunes âges,
certaines femmes musulmanes sont conditionnées –
notamment dans le milieu rural et les catégories socio-
professionnelles les plus défavorisées –
à son futur rôle de mère.